Projets de recherche en cours

Une approche multifactorielle et intégratice pour étudier le discours expressif en français canadien

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Ce projet vise à investiguer les habiletés de discours expressif chez des personnes neurotypiques locutrices du français québécois. Le discours expressif est à la base de la communication humaine, tout particulièrement dans nos interactions sociales. Bien qu’en apparence très facile pour la majorité d’entre nous, le discours est une des habiletés de communication les plus complexes. La production de discours implique l’interaction complexe de variables cognitives, linguistiques, démographiques et sociales, mais nous ne connaissons pas encore à ce jour bien l’impact de toutes ses variables (et leurs interactions) sur nos habiletés de discours. Le besoin est d’autant plus prioritaire en français québécois puisque très peu d’études s’y sont intéressées. Ce projet de recherche vise donc à étudier l’impact de différentes variables personnelles (ex. âge, éducation…), linguistiques (ex. type de tâche de discours, choix des mesures…), cognitives (ex. attention, mémoire…) et sociales (ex. perception sociale) sur les habiletés de discours. Une meilleure compréhension de l’impact de ces variables (et de leurs interactions) nous permettra de développer des mesures fiables de référence en évaluation du discours expressif, ce qui permettra une évaluation plus sensible de ces habiletés chez des personnes ayant un trouble de la communication.

Pour ce projet de recherche, nous souhaitons recruter environ 420 personnes sans atteinte neurologique ayant le français québécois comme langue d’usage âgées de plus de 18 ans. 

Le projet est approuvé par le Comité d’Éthique de la recherche en éducation et en psychologie de l’UdeM. Ce projet est financé par une subvention du Conseil de recherche en sciences humaines. 

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Pré-validation de la version francophone de la batterie Brisbane Evidence Based Language Test (BEBLT-fr)  auprès d’une clientèle francophone ayant subi un accident vasculaire cérébral

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L’objectif général de cette étude est de faire une pré-validation de la version francophone du test Brisbane Evidence-Based Language Test (BEBLT-fr) dans les phases aigüe et subaigüe de l’AVC et d’explorer les propriétés psychométriques du BEBLT-fr en phase chronique.

Le recrutement pour ce projet de recherche est en cours à l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, à l’Hôpital Juif de réadaptation ainsi que dans la communauté  pour les personnes avec aphasie chronique. Le projet est approuvé par le Comité d’éthique et de la recherche du CIUSSS du Nord-de-l’île-de-Montréal.

Ce projet a été financé par une subvention du partenariat OOAQ-REPAR

Le discours comme mesure d’évolution et de prédiction des habiletés langagières suite à un accident vasculaire cérébral : une étude longitudinale

Nombreux sont les patients qui éprouvent des atteintes des habiletés langagières et/ou communicationnelles suite à un accident vasculaire cérébral (AVC). En effet, un survivant sur trois sera atteint d’aphasie, un trouble du langage qui affecte la capacité à parler, comprendre le langage, écrire ou lire. Une proportion similaire de patients présentera un trouble de la communication suite à une lésion de l’hémisphère droit. Il est donc nécessaire de rapidement procéder à une évaluation de la communication, mais les ressources actuellement disponibles en phase hyperaigüe sont limitées. Elles requièrent généralement trop de temps ou ne sont pas adaptées à une clientèle francophone. Récemment, plusieurs équipes de recherche se sont intéressées à l’utilisation de tâches de discours dans l’évaluation langagière dès l’admission du patient en centre hospitalier. L’objectif principal de ce projet longitudinal est donc de documenter l’évolution des habiletés de discours suite à un AVC, et d’identifier si ces mesures peuvent prédire la récupération langagière à long terme. À cette fin, cent (100) patients ayant subi un AVC seront recrutés et passeront des évaluations langagières dans quatre phases suite à l’AVC (< 24 heures, 48 – 72 heures, 9 – 14 jours et > 6 mois post-AVC). Cinquante (50) personnes n’ayant pas subi un AVC seront également évaluées et constitueront un groupe contrôle. Ce projet est financé par subvention Heart and Stroke Foundation ainsi que par la subvention d’établissement du chercheur boursier Junior 1 de Karine Marcotte. Projet mené conjointement avec Dre Simona Maria Brambati.

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Pour plus d’informations, contactez laboaphasie@gmail.com ou appelez-nous au 514-338-2222 poste 7710.

Ce projet est financé par une subvention de Heart and Stroke Foundation et la subvention d’établissement du chercheur boursier Junior 1 de Karine Marcotte du Fonds de recherche Québec – Santé. Le projet est approuvé par le Comité d’éthique et de la recherche du CIUSSS du Nord-de-l’île-de-Montréal.

 

Les changements cérébraux associés à la récupération clinique dans l’aphasie résultant d’un accident vasculaire cérébral: une étude longitudinale

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On estime qu’au Canada plus de 50,000 personnes souffrent annuellement d’un accident vasculaire cérébral, soit une personne chaque 10 minutes, ce qui est appelé à augmenter avec le vieillissement de la population.  De ceux qui survivent, 25 à 40% présenteront une aphasie. La présence d’aphasie constitue une des atteintes cognitives les plus dévastatrices d’un AVC. Elle est associée à des niveaux plus élevés de colère, de solitude et d’isolement social et à de plus grandes difficultés à reprendre des activités significatives de la vie quotidienne (ex. le retour au travail).

L’objectif de l’étude est d’utiliser des techniques sophistiquées d’imagerie cérébrale par résonance magnétique (IRM) afin de mettre en évidence les changements dans le cerveau capables de prédire l’évolution des troubles de langage expressif et réceptif chez les patients qui ont eu un accident vasculaire cérébral (AVC).

Pour la réalisation de ce projet de recherche, nous comptons recruter environ 45 participants, hommes et femmes, âgés de 18 et plus présentant des troubles du langage secondaires à un AVC, 45 participants, hommes et femmes, âgés de 18 et plus ne présentant pas de troubles du langage secondaires à un AVC et 45 participants sans AVC pour fin de comparaison.

Nous sommes actuellement à la recherche de participants contrôles âgés de plus de 65 ans et ne présentant pas de troubles du langage pour participer à ce projet de recherche.

Pour plus d’informations, contactez laboaphasie@gmail.com ou appelez-nous au 514-338-2222 poste 7710.

Projet mené conjointement avec Dre Simona Maria BrambatiCe projet est financé par une subvention de Heart and Stroke Foundation. Le projet est approuvé par le Comité d’éthique et de la recherche du CIUSSS du Nord-de-l’île-de-Montréal.

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PROJETS COMPLÉTÉS

Efficacité de la rééducation « effet miroir » dans la paralysie de Bell aigue : Une étude de faisabilité

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La paralysie de Bell est la plus fréquente des paralysies faciales périphériques. Lorsqu’il n’y a pas de récupération spontanée, on voit s’installer des séquelles faciales qui entravent la parole, les mimiques (dont le sourire) et la déglutition. Ceci a un impact considérable sur la qualité de vie et l’estime de soi des patients qui en souffrent. Dans certains pays, tels que la France ou les États-Unis, une rééducation faciale est alors souvent proposée, dans le but de minimiser l’installation des séquelles faciales nommées ci-haut. Ce type d’intervention demeure cependant méconnu et peu utilisé au Québec.

Dans ce  projet de recherche, nous avons étudié  la faisabilité d’une étude  visant à analyser l’efficacité d’une rééducation faciale nommée « Protocole Effet Miroir Plus ». Cette rééducation faciale a été combinée à des conseils généraux donnés par l’orthophoniste et le traitement pharmacologique recommandé actuellement au Québec et comparé à une intervention avec l’orthophoniste constituée de conseils généraux combiné à un traitement pharmacologique standard. Projet mené conjointement avec Sarah Martineau, orthophoniste et ayant complété son doctorat sur le projet  et Dr Akram Rahal.

Le recrutement pour ce projet de recherche est maintenant terminé, mais d’autres analyses sont encore en cours.

Ce projet a été financé par une subvention du partenariat OOAQ-REPAR et la subvention d’établissement du chercheur boursier Junior 1 de Karine Marcotte du Fonds de recherche Québec – Santé. Le projet est approuvé par le Comité d’éthique et de la recherche du CIUSSS du Nord-de-l’île-de-Montréal.

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